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Communiqué du 8 octobre 2015

Joselyne MATTEI FAZI, Présidente de l’Association Départementale des Maires et Présidents d’EPCI de la Corse du Sud, souhaite réagir suite aux propos tenus dans les médias locaux par madame Michèle SALOTTI, membre de l’association U LEVANTE s’agissant de la supposée future attitude des maires concernant l’application du PADDUC et plus particulièrement au sujet du trait délimitant les espaces caractéristiques du littoral. Selon les propos de Madame SALOTTI  les maires accorderont un traitement différencié aux pétitionnaires en considération de leur vote.


L’Association des Maires dénonce l’habitude prise par certains des membres d’U LEVANTE de jeter systématiquement  l’opprobre  sur les maires, en les faisant passer pour des bétonneurs, des inconscients, voire des personnes sans scrupules qui seraient prêtes à tout pour décrocher leur mandat.
« Nous ne sommes pas dans un monde  infantile où il y aurait d’un coté les gentils et de l’autre les méchants, les protecteurs opposés aux bétonneurs, les vertueux aux malpropres,  les démocrates à ceux qui ne pensent qu’à servir leurs propres intérêts. Le monde dans lequel nous vivons est plus complexe.

Cette vision duelle de l’aménagement du territoire est dépassée depuis longtemps. Elle ne permet pas d’appréhender et encore moins de gérer de manière équilibrée un territoire. La préservation de notre environnement n’appartient à personne en particulier. Elle est  l’affaire de tous et dépasse les clivages politiques.


Nous sommes en droit de nous interroger : Quel est le but véritable de certaines associations de protection de l’Environnement, au demeurant indispensables à l’exercice de la démocratie ? D’où leurs membres tirent-ils leur légitimité ? Pour quelles raisons Madame SALOTTI et les membres de son association, qui représentent selon ses propos près de 7000 adhérents, ne se présentent-ils pas aux élections municipales, pour gérer les communes et construire un monde meilleur à nos enfants ?


Il est important de savoir garder raison, d’avoir des propos responsables et ne pas nier la représentation démocratique, solution la moins mauvaise connue à ce jour.
Le service de l’intérêt général doit dépasser le simple besoin d’exister et conduire ceux qui en sont sincèrement habité à se présenter devant le suffrage universel et surtout à assumer la responsabilité, tant juridique que morale, de gérer un territoire. C’est là la tache quotidienne de ceux qui ont choisi d’œuvrer au bien être de leurs administrés, au premier rang desquels figurent les maires».

 

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